Alone in The crowd

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jeudi, août 31 2017

Je m'empresse d'en sourire...

"J'ai envie de souvenirs avec toi."

mercredi, août 23 2017

On ne joue pas avec la peau des morts vivants.


La folie des hommes est cachée, bien enfouie sous leur sourire
Il me déteste à juste titre, grand bien lui fasse je lui rends bien.
Je suis le menteur, Lorenzzacio, Les douze deniers pour lui.
Il est où ton passé dis moi? Tes ami.e.s enfouies, disparu.e.s ?
Je préférerai être sourd que d'endurer encore ce silence.
Ne pas fouiller les entrailles numériques, ne pas écrire ailleurs qu'ici, ne pas chercher le contact
Se ronger les doigts et regarder les jours passer.
Ne pas comprendre, ni les règles ni mon cœur ni le sien ni mon ventre ni rien
Rien de rien de rien de rien...

Pardon d'exister, j'voulais pas déranger, mais là j'ai les tripes coincées dans la porte...

mardi, juillet 11 2017

BURN !!!

Pleurer,
Une vanne qui s’est ouverte, sur Sainte Anne, sur un coup de Blizzard et une brisure de cordes vocales.
Je pleure depuis une demi heure, sans m’arrêter, en buvant mon café, en écrivant ces mots, sans discontinuer
C’est drôle ce monde flou tout d’un coup, ces morceaux de visions qui se décalent, comme ma vie qui part en sucette...
C’est drôle de sentir son ventre se vider par les larmes, comme une diarrhées de sanglots, comme une gerbe de douleur.

J’aime sans droit et à l’envers, je meurs chaque matin de ce fossé fossoyeur, je me délite chaque instant un peu plus, écartelé, écorché, éreinté ...
Le monde peut bien s’engloutir ou bruler, les hommes hurler leurs bonheur, j’m’en fous.
J’veux juste qu’on me laisse pleurer, enfin...

lundi, janvier 2 2017

2016


Faut jamais écouter Tiersen le ventre vide.
Faut jamais regarder le bonheur dans les yeux et lui tourner le dos.
Faut pas...

Une année de plus dans cette boue. Cette glaise dont on peut tout faire, le meilleur du pire souvent.

Cette année j'ai pleuré. Beaucoup.
De joie et de tendresse, de peur, d'angoisse.
J'ai pleuré seul, souvent.
En silence et en rage.
J'ai pleuré du bonheur d'un sourire, j'ai pleuré de bonheur de mes enfants.

Cette année j'ai rêvé, spareil, faut pas rêver si t'as pas les couilles de tes rêves.
J'ai rêvé les yeux ouvert et le cœur fendu, j'ai rêvé les mains vides et l'âme enlevée.
Les pieds dans la boue et la tête dans l'ozone...
J'hyperventile du coup, pas malin...

Est ce qu'un jour j'irai au bout, sans être mort?

FUCK YOU 2016!

vendredi, août 19 2016

Sans obscurité, point de Lumiere

Je voudrais trouver des mots qui déplacent des montagnes.
Je voudrais trouver des mots qui inversent le temps.
Des mots qui me donnent un peu de courage, un peu de force.

Je ne suis pas brillant, je ne suis rien qu'un tas de pensées inutiles, a-pratiques, qu'un ramassis de pulsions viscérales, avec tout le respect que j'ai pour elles.
Je voudrais que mon âme renaisse.
Je voudrais tant de choses qu'il n'appartient qu'à moi de rendre vivante.

Ne pas oublier ça : La vie est un p'tain de miracle.

vendredi, juin 17 2016

BLack & Sad

Tic tac tic tac
L'horloge égrène, le sable coule, les hommes s'endorment.

J'ai du mal avec ma vie, avec mes choix. Il n'y en jamais de parfaits, de simples.
Toujours un gout de merde qui me colle à la langue, toujours une odeur de charnier qui me suit.
Il est mort. Je le pleure.
Ils sont morts, je reprends des frites.

Elle est où ta Justice?
Sommes-nous capable de pleurer sur le sort de l'humanité, de nos frères?
Et c'est quoi ces questions débiles dont je connais les réponses logiques: affection, lien personnel, expériences partagées...
J'ai honte de mon indifférence, et plus encore d'être ravagé un instant avant de rebondir, sans cicatrice à l'âme.

Je suis comme un enfant qui s'est égratigné le genou et qui pleure.
Montre moi un jouet sitepléééééééééééééééééééééééééééééé!

vendredi, octobre 9 2015

Reprendre le fil

De mes pensées Égarées De ma vie Décousue

C'est inimaginable ce que la vie est. Alors parfois, j'ai besoin d'un pas de coté Ici, ou ailleurs. Mais j'aime l'idée de revenir ici, où il n'y plus personne, où je peux me (dé)livrer de moi même comme on pose sa veste sur une chaise, ou son caleçon dans un coin.

J'ai du mal à vivre, du mal à me (sur)vivre J'deviens schyzo où je le suis moins?

lundi, septembre 29 2014

Déversoir

Parce que la bile pourrit tout
Parce que la colère colore les jours en pénombre orageuse
Parce que la tristesse donne un gout de cendre
Parce que je ne vois plus quelle ponctuation utiliser...

Les joies sont là pourtant...
A portée de regards, juste au gout de mes doigts
Les sourires de mes enfants, ce jardin de bonheurs où le vent chaud de mon amour les protégera aussi longtemps que je le pourrai
Ces yeux à elle, lorsque ils brillent de leur éclat mutin.
Les rires des miens, de ma tribu élargie

Juste là...

Je cherche mes mots comme je cherche la confirmation de ma vie.
je me perds dans ce labyrinthe, ces culs-de-sac humains, ces impasses relationnelles.
Je sais que les portes peuvent toujours s'ouvrir alors que tu crois être dos au mur,
Alors que tu ne vois plus le ciel sous les fumées acres de tes ressentiments...

Je suis vidé. Plus de force, plus d'envie ni d’énergie pour quoique ce soit...
J'ai cherché en vain quelle musique pourrait m'apaiser, pourrait m'amener un peu de lumière...
J'ai erré sur ma playlist, comme un aveugle sur une plage landaise immense, sans limite, sans repère.
Ch'uis un peu perdu...

Un peu? Totalement perdu.
Je ne sais plus où aller, quelle direction essayer, quel sentiment accepter
Mordre ou pleurer? Dormir ou courir?
Boire à en oublier, se murer dans ma forteresse intérieure et encore, encore refaire le point, repenser ma vie...

Ce jour est moche, parce que je l'ai sali de mon désespoir. Parce que je ne savais plus comment faire, ni même quoi faire...
Protéger, bousculer, hurler, murmurer...Et cette vague, ce tsunami qui m'a pris, emporté, noyé dans mon chagrin, dans ma lassitude... ma digue de raison a céder.
C'est pas beau à voir un homme en panique, c'est laid à vomir un homme désespéré...

Je vais faire quoi maintenant?
Question rhétorique... comme si j’avais seulement le choix de quoi que ça soit. Ça fait longtemps que je j'y ai renoncé...
Parce que Ash est un gars responsable...P'tain ce que je peux haire ce mot parfois !

Dis maman, pourquoi tu m'as façonné comme ça?
Pourquoi t'as pas juste laisser la vie faire de moi un sale petit con, ou un arriviste sans conscience?

Lundi matin


T'as déjà enfoncé du bonheur dans la boue?
Tu sais, le bonheur avec sa jolie gueule d'ange blondinet, et son p'tain de sourire que t'essaies de préserver depuis un bon moment...

Alors tu le chopes par la nuque, tu le bascules en avant et tu lui maintiens bien fortement la tête dans un belle marre de boue.
Bien profonde, bien épaisse...
Tu l’écoutes s’étouffer,tu l’écoutes s'asphyxier gentiment pendant que toute la merde pénètre sa bouche, englue ses narines, clos ses yeux.
Définitivement.
Après, seulement après, tu t'assoies, et tu contemples tes mains noires et visqueuses.
Bonne journée.

jeudi, juillet 24 2014

coup de vent sur Blizzard ténu

Le coeur qui explose
Je suis envie, p'tain oui je vis...
La peau qui fremit, le sourire qui monte.
Le vice, la vie, l'envie.

Et la musique, toujours elle.
Pour me donner le tempo, pour rythmer mon pas, mon cœur et mon âme.

Marrant y a quelques instants je ne ressentais rien, je ne sentais plus l'air dans mes poumons, je ne sentais plus l’amour autour de moi, l’amitié dans les yeux des miens.
Dans le silence de ma vie pro, je m'oublie.
Dans le silence de mon salon, j'oublie qui le peuple.
Dans le silence de mon temps con-préssé, j'oublie qui je veux être.

Y a toujours la vieille dichotomie entre Être et Avoir, mais je n'y crois plus. Je ne crois qu'à Moi, qu'à Nous. A ne pas se perdre dans la facilité, dans la minute qui suis et oublier celle qui est là.

Le silence comme temps entre deux élans !
Les Lectures comme rêveries profondes
Les Amours comme ancres dans le sol, pour planer haut !
Les Amis comme ailes dans le dos, pour atterrir en douceur...
Et les mots ... les mots comme liens, les mots comme des yeux qui plissent de connivences entre nous.
Les mots comme des bras autour de nous, comme des mains tendues, des Hugs serieux.

Alors je chope le soleil, je l'engouffre dans mon gosier, je le gobe de toute mon âme!
Alors je reprends ma marche vers tout de suite, les poumons gonflés.
Alors je souris, j'sais pas pourquoi, mais ça n'a aucune importance.

Alors j'vais vous bouffer !

mercredi, avril 9 2014

Burning Soul

M’en veut pas si je squatte un coin au chaud par chez toi, c’est que j’ai plus de maison.
Plus de toit, à peine encore un peu de moi…
Je sais pas ce qui c’est passé, les murs me semblaient solides, les fondations saines. Et puis d’un coup, sans prévenir, sans même un bruit, tout est tombé…
Quand j’aurai un peu de cœur, j’irai fouiller dans les décombres, voir si je retrouve quelques bribes de mon histoire. Mais d’ici là, le vent aura surement tout emporté, balayé les plumes fragiles, la pluie aura noyé les avions en papier qui étaient restés sur le rebord de ma fenêtre entrouverte.
Tu penses si j’ai demandé de l’aide, qui viendrait pour ça ?
J’ai quand même retrouvé peut être la seule chose qui avait de l’importance finalement, ma liberté. J’dis ça bien sûr pour m’en convaincre.
J’ai chargé le coffre avec mes broutilles, des vieux dossiers éparpillés entre les étagères effondrées, une chemises sans bouton, une couverture sur laquelle je dormais petit. Et deux bouteilles de Whisky : un Blackbushmills et un Laphroag, comprenne qui pourra…
J’sais pas trop où je vais aller, soleil dans le dos comme les enfants perdus sur la plage sans doute, n’est-ce pas ce qu’on fait toujours ? Marcher vers là où la lumière semble moins violente, où les contours sont nets mais pas tranchants, où tu vois bien mais où ceux qui te regardent doivent plisser les yeux, et finissent la plupart du temps par t’ignorer…
Si tu veux bien, j’vais m’arrêter ici un peu, près de toi, enfin… Près de cet arbre sous lequel on ne s’est jamais allongé, profiter de la chaleur de ce feu qu’on n’a jamais allumé…
La vie t’offre toujours les circonstances les plus étranges pour te bousculer. Ou bien c’est ainsi que je les vis… va savoir. Si tu m’avais vu devant la porte, alors qu’il ne restait que le chambranle debout encadrant le vide...On voyait les nuages à la place des murs ! Je venais de quitter notre vie, de m’éclipser juste quelques instants. Les laisser devenir eux pour être moi. Ne plus être nous pour essayer d’être moi…ou faire semblant en grimaçant devant le miroir, j’sais pas bien.
Tu vois c’est tout moi ça, je parle, je parle et je ne sais même plus ce que je voulais dire. Souvent je marche, je me laisse aller à suivre mes pas, et lorsque soudain il me revient que j’avais un but, celui-ci c’est éclipsé, estompé rue après rue, il est devenu flou, pour finalement n’être plus qu’un discret souvenir confusément étourdi.
Je disais quoi ? Ah oui…
Le coffre est rempli, le réservoir l’est à moitié et ma caboche est vidée… transfusion ?
J’vais aller faire un tour, voir les sourires. Croisé un être humain peut-être, ça fait tellement longtemps que je ne vois que des quotidiens, tu sais ces chimères que tu synthétises pour en recouvrir les aspérités de ces autres qui t’entourent. Je me suis toujours demandé pourquoi on avait ce geste, de lancer un drap sur ce qui nous occupe chaque jour, de tremper soigneusement ces autres dans le détergents de notre tranquillité… est ce qu’on ne serait pas capable de les supporter simplement ? Ou bien est-ce pour ne pas les gêner de notre regard ?

jeudi, décembre 12 2013

Eclats de verre

Le roman de ma vie...

J'l'aimerai à la Russe, enlevé et tragique.
Un truc terrible, avec des morts et des rires tonitruants face à l'adversité du sort qui s'abat toujours à la fin des fins...
J'l'aimerai tout en retenu et dandy, à la Ducasse ou à la Wilde, Avec du Musset pour réhausser les sentiments.
J'l'aimerai à la Palahniuk, avec des forces tellement fabuleuses que les poubelles deviennent des palaces, les carcasses des Venus
J'l'aimerai à la Pennac!
J'l'aimerai à la Gibran pourquoi pas...

Dis, qui va l’écrire sinon moi ?

Seulement voila, mon histoire elle est hachée.
Avec tellement de bouts pas raccord, avec tellement de dialogues pas fini, des scènes coupées au montage qui trainent dans mes valises...
J'ai les épaules larges, c'est ce que j'me dis toujours. J'peux encore porter un peu plus lourd...
Ouais...

Mais là j'ai un éclat de verre.
Planté.
Il est beau cet éclat, une aiguille de bonheur, un diamant de 45 tour.
Planté. Là. En moi.
Et la vive douleur, si ténue pourtant, réveille l’écho de mes échardes. Un résonance sympathique..

Et soudain c'est toute mon âme qui hurle.
C'est mon âme qui subitement se souvient de ces milliers d'échardes qu'elle s'est imposée, de celles que je lui ai imposées, de celle que ma vie lui a projetées dans le cœur. Parce que mon âme a un cœur oui...
%
Elle hurle et s'étouffe, elle hurle et s'asphyxie... elle en rajoute toujours un peu mon âme. Son cœur russe sans doute.
Elle ne surjoue pas attention, elle ne sait juste pas se retenir en privé...
Et moi comme toujours, je suis spectateur de mon âme...

Là je dois m'avouer que je délaye tellement j'aime pas ce que j'ai dans le ventre...

La vérité nue que je me dois, c'est que j'ai mal du bonheur des autres.
Qu'à dire les choses simplement ( dieu que c'est laid la simplicité parfois ), mon âme est lourde et ne le vit que plus méchamment aux histoires lumineuses qui me sont comptées.

Que le roman humain qui se déroule prés de moi, que les extases amoureuses, les ventres tordues, les langues emmêlées et les mains serrées me rendent un quotidien si légèrement morose soit-il ... insupportable.

Mais ceux sont aussi ces aiguilles qui colorent en reflets empathiques mes jours et mes nuits!!!
Alors?
Alors rien, je jette ici ce constat immédiat, ce cri silencieux de pov'naze qui se sait.
Dans une heure il n'y paraitra plus... dans une minute j'aurai le sourire revenu, la queue basse et le ventre vidé de ma diarrhée de bonheurs mal digérés...
...
Ça va déjà un peu mieux...
...
(c'est parfois pénible d'être humain...)

vendredi, décembre 6 2013

Tentation


Celle de penser sa vie seul quand tout est compliqué
Quand tout est usant et désordonné
D'imaginer ses projets, ses bonheurs ... seul
Puisqu'on a pas le temps à deux, le prendre seul.

Puisque mes plaisirs sont solitaires, les vivre sans honte ni amertume.
Sans colère ni retenue.
...
Mais mon masque bien poli est descendu sur ma face de cratère volcanique
Je fais semblant et déjà j'en ai plus rien à foutre...
Je gère, j'organise, je considère et planifie.
je suis l'homme aux pensée coupante, à la bouche cousue.
Je suis le père de toute chose en mon bas monde.
Pendu au frêne, je me bats néanmoins pour ne pas perdre mon œil, même s'il doit en être le prix.
autre chose que la folie pour supporter ça?

"Seul le romanesque rends la vie vivable."

Alors je vais romaniser ma vie, comme toujours.
J'vais ajouter des couleurs, augmenter les contrastes, rire à en avoir mal aux pleurs.
J'vais rêver la bouche ouverte, et les yeux perdus finalement, à quoi ils servent?

La colère et la fatigue ne font définitivement pas bon ménage...


mercredi, octobre 2 2013

Dis ?


Dis comment tu fais toi, pour vivre sans fumer?

Chaque jour qui passe, chaque moment qui se vit, je sens cette absence.
Entre les lignes imprimées de mes absences au monde, dans l'amertume du café partagé..
Le matin se lève sans brume dans ma voix, les heures passent sans l'horloge de la "pause".
L'apéro sans soleil ni cendar, la cacahuète sans Camel, l'olive sans Winston.

C'est un truc de dingue, ces associations que j'ai construites, Qui m'accompagnent depuis 20 ans...
C'est comme si je devais tout réapprendre, de mon réveil à mon coucher...
J'sais plus rien faire, j'sais plus penser, j'sais plus communiquer, j'sais plus ...
J'sais même plus ne rien faire !!!

J'ai l'impression de vivre dans un pays étranger, où tout à un gout, un rythme, une lumière différente...
Un monde étranger, où je ne tousse plus les lendemains de courtes nuits, où je respire plus fort,plus large...

Mais c'est dur d’être un expatrié, et de se dire qu'il ne faut pas revenir dans ses terres connues.
Que toute ta vie fut dans un gaz de combat, que tu te croyais à l’abri dans ta tranchée, mais qu'à un moment, faut bien sortir...

J'me sens juif allemand en 1936, Arabe israélien en 2013...
J'me sens toxicomane.

Et non je trouve pas que j’exagère...

mardi, septembre 3 2013

Sensibilisation

Que sais-tu du mal qui me ronge? Que sais-je de ton ventre tordu d'angoisse? Que savez-vous de nous, que sais-je de vous?

Derriere nos masques polis, sous nos apparats, nos oripots.. Juste là sous nos peaux..

Rien. Et nous n'en saurons jamais rien.


Ce n'est pas que je ne veuille rien entendre, c'est que je suis simplement engourdi de mes cris.
Et j'en ai autant pour toi.
Ce n'est pas que tu ne sentes les frissons du monde, c'est simplement que tu trembles tant..
Et tu en as autant pour moi.

Et pourtant, parfois, alors que je te frole, alors que ta peau vient à moi, transperce en cet instant nos troubles
Un battement d'oeil, et je sais, une esquisse de sourire et tu me connais.
L'un a l'autre, l'un et l'autre.

T'as beau essayé d'etre un mec bien, tu restes un connard si souvent.
Je dis tu car bien sur je ne vaux pas mieux, mais ca pique moins comme ça...
T'as beau, j'ai beau sourire en grand, on mords aussi brutalement qu'on embrasse nos enfants.
Souvent trop souvent pour des raisons qui n'appartiennent qu'à nous
Malentandants bien entendu, tendus, tordus...

Mais alors elle est où l'humanité?
Mais il est où le collectif, la communauté, le couple, l'intimité?

Comme le diable, elle se cache dans les détails.
Parce qu'on n'est pas des saints, parc qu'on est juste humain.

IL nous reste les instants, les étincelles et le tonnerre dans nos cœurs.
qui donnent du gout à la merde, qui font luire le gris
et réduisent le blizzard...

dimanche, juillet 14 2013

Not so alone?

Se poser, épuisé.
Mais sentir encore ce moment en soi.

Après toutes ces années, après tous ces cris hurlés dans mon silence
Ceux jetés ici ou là.
Ceux attrapés par des âmes vivantes.

Sentir une main qui serre la tienne.
Une émotion partagée.
Un sourire.

Ne pas voir mais sentir les lumieres s’éteindre.
Vibrer d'une ligne de basse.
Et se laisser emporter dans la déflagration, se laisser impréger, sans pour une fois se désintégrer.
Rester Soi mais être avec eux.
Prendre tout ce qu'ils avaient à offrir, leur rendre autant que possible ce peut, et mais si cela semble impossible, croire qu'ils l'auront reçu.
Et niquer le blizzard.

fauve.JPG

Ce n'est pas un écho. c'est une réponse.
Un main tendue qui te chope au vol et te dit:
"On a eu mal,on aura mal, mais on est ensemble."

Et même si c'est illusoire, vouloir y croire, les poings fermés, s'y accrocher jusqu'au prochain levé de soleil.
Et tendrement, doucement, enfermer cette précieuse parenthèse dans un écrin de soie, et l"enfoncer dans le cœur...

mardi, avril 23 2013

Hell Inside


L'enfer c'est les autres, mais je les ai en moi.
L'enfer c'est les autres, mais je les hais en moi.
Mais si JE est un autre, alors l'enfer c'est moi.
Mais si JE hais un autre, alors l'enfer c'est toi ?


Quelle étrange idée que de se confronter à soi au pire des instants...
Au point de déséquilibre entre extrême tension et affaissement tectonique de tes bases.
Je tuerai bien un chaton là.
Pour me détendre.
Pour ne plus penser, pour me dé-penser, pour panser mes plaies
Faire ce qu'il te plait, ça c'est au mois de mai, mais moi suis-je donc née?

Je ne supporte rien ni personne, est-ce d'avoir trop donner?
Je ne supporte rien ni personne, est-ce d'avoir trop pardonner?
Trop demander peut-être, trop attendu..
Le jugement est tombé. Attendu que...
Coupable de mes innocences frôlant la niaiserie.
Coupable de mes impatiences frôlant la connerie.
Coupable d’être vivant, préliminaire à la condamnation à mort.
Mais la vie continue, Ah la vie mi Amor
Trinquons ensemble, que je ne sois pas seul
A trinquer seulement, à payer la tournée ...

J'ai la tête qui tourne, le ventre qui se retourne et les yeux à l'envers.
L'envers n'est pas plus beau que le décors :
Le décor homme pas plus vilain que le féminin.

J'ai le cœur qui tonne du soir au matin. Les poings serrés, l'envie de tuer.
Pas dans une version propre, aseptisé, pas à la Dexter, non.
Version boucher...

Sinon comme hier et comme demain, je suis d'excellente humeur ce jour!

mercredi, mars 20 2013

Listen


J'entends des voix. C'est affreux d’être si nombreux dans une seule tête.
J'me sens oppressé, dépassé, débordé...

"N’écoute que toi."

Je monte le son pour ne plus m’écouter, pour ne plus avoir à faire semblant de ne pas m'entendre.
Devant mon clavier, je vois les mains d'un homme s'activer, mes yeux regardent des colonnes de données.
Mais moi je suis ailleurs, déjà demain ou encore hier, suivant les heures du jour...

Alors nous craquons. Vient toujours un instant d'équilibre qui se rompt en avalanche de meurtrissures.
Ma peau s'arrache, , mon dos se raidi à me rendre dingue, mes épaules plantées de poignards m'interdisent le combat, mes mains deviennent boueuses et desséchées....
Mon sommeil me quitte et mon ventre hurle son acide.

Le message est clair : N’écoute plus les voix, écoute ton corps...

Alors je souffle, j'expire mes humeurs, je noie mes élans dans le Talisker ou le Laphroaig, je me ressource dans le silence de ma nuit , bercé par les saveurs marines qui envahissent mon âme.

Et je dors...enfin

vendredi, mars 15 2013

Ainsi soient-ils


Des chemins qui se croisent, des lignes qui se courbent et s’emmêlent.
Des flux inconstants qui sans se parasiter se sont compléter, puis s’étiolent, s’éteignent, s'assombrissent secondes après secondes.
Des voix solitaires qui sont montées vers les cieux, désincarnées, pour se perdre dans un silence étoilé de souvenirs...

J'ai entendu le tonnerre, senti mes fondamentaux vibrer sous mes assauts pulsionnels.
J'ai gouté des saveurs extraordinaires, rien d'exotique mais divinement accordées.
Griffé, mordu, saisi, j'ai comme tout un chacun été laissé pantelant, essoufflé par les expériences que je me suis proposé de vivre.
J'ai joué des mots, écouté des musiques célestes, j'ai offert plus que ce que je n'avais en fin de compte, et pris plus que jamais je ne l'aurai cru.

Rien ne se perds, tout se transforme.
La vie mute et se refuse à la mort, les âmes se sont pas faites pour la rigidité cadavérique induite par l'habitude, par le banalement superficiel...

Je parviens à n’être d'aucun sérail en étant admis partout. Je joue des mots et j’écoute les musiques souterraines.
Je pisse du Condrieu et défèque du caviar.

Je demeure l'interface apocryphe.

jeudi, février 28 2013

Soudain

T'es vivant.

Et puis t'es mort.

Comme une incohérence dans la suite des événements.

Et puis moi je prends ça, entre deux, dans la face.
Dans ma suite des événements...

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