Des chemins qui se croisent, des lignes qui se courbent et s’emmêlent.
Des flux inconstants qui sans se parasiter se sont compléter, puis s’étiolent, s’éteignent, s'assombrissent secondes après secondes.
Des voix solitaires qui sont montées vers les cieux, désincarnées, pour se perdre dans un silence étoilé de souvenirs...

J'ai entendu le tonnerre, senti mes fondamentaux vibrer sous mes assauts pulsionnels.
J'ai gouté des saveurs extraordinaires, rien d'exotique mais divinement accordées.
Griffé, mordu, saisi, j'ai comme tout un chacun été laissé pantelant, essoufflé par les expériences que je me suis proposé de vivre.
J'ai joué des mots, écouté des musiques célestes, j'ai offert plus que ce que je n'avais en fin de compte, et pris plus que jamais je ne l'aurai cru.

Rien ne se perds, tout se transforme.
La vie mute et se refuse à la mort, les âmes se sont pas faites pour la rigidité cadavérique induite par l'habitude, par le banalement superficiel...

Je parviens à n’être d'aucun sérail en étant admis partout. Je joue des mots et j’écoute les musiques souterraines.
Je pisse du Condrieu et défèque du caviar.

Je demeure l'interface apocryphe.